METROPOLIS
Le film Métropolis prend place dans un univers où les classes sociales prédominent, et où les riches ne se mélangent pas aux pauvres. On suit donc une histoire prenant place dans deux lieux différents : la ville basse et la ville haute. C’est ce que symbolise les deux étages de l’installation, dans la partie inférieure, référence à la ville basse, on plonge dans un parcours sombre parsemé de référence au film. La partie supérieure, référence à la ville haute, nous donne la sensation de dominer la ville basse avec un sol laissant entre-voir ce qu’il se passe en dessous. Les plateformes reliées par des ponts nous emmène dans leur mode de vie suspendu. 
L’installation prend des allures de métaphore pour nous laisser nous immerger dans le film de Fritz Lang. 
REZ DE CHAUSSÉE
L’espace ne donne pas lieu à un circuit particulier. La zone de circulation est libre, le spectateur peut choisir d’entrer par la porte qu’il souhaite et de sortir par la même porte ou bien une autre. L’installation permet de vivre différentes expériences selon l’entrée et la sortie choisie. Certains tenteront de visiter chaque recoins de la pièce, tandis que d’autre la traverseront simplement sans essayer tout explorer. 
Puisque la pièce sera entièrement peinte de noir, les seules sources lumineuses proviendront des zones d’exposition qui seront, elles, éclairées. Ce choix de lumière permettra d’éveiller la curiosité du spectateur, selon la porte choisit une première zone d’exposition s’offrira à lui , puis en s’enfonçant dans la pièce d’autres halo de lumière attireront son œil et guideront son choix de parcours. 
Les différents murs disposées à l’intérieur permettent de créer un univers ressemblant à un labyrinthe. Le but étant de perturber le spectateur, et donc de l’intriguer pour l’inciter à vouloir continuer sa visite.
ÉTAGE
A l’étage, il n’y a pas de zone d’exposition, le but est de s’imprégner de l’univers de la ville haute. 
Des plateformes sont placées aux quatre coins de l’espace, reliées entre elles par des ponts. On a ici une simulation assez littérale du film, reproduisant les immeubles et les routes suspendus accueillant les habitants de la ville haute, donc les personnes riches. 
Le sol sous les plateformes est semi transparent, il n’a pas été pensé pour que l’on marche dessus mais plus pour créer une ambiance. En effet le sol est teinté d’une photo représentant la vue d’une ville prise du sommet de gratte ciel. D’une part cela donne la sensation lorsqu’on est à l’étage de se trouver au sommet d’un grand de ciel comme dans la ville haute, et cela donne une sensation d’oppression supplémentaire de l’étage lorsque l’on se trouve au rez de chaussé. 
La transparence offre une vue sur ce qui se passe en dessous et donc le sentiment de dominé et donc de contrôler, à l’image du film. Néanmoins ça a l’utilité également de rendre compte des conditions de vie de la ville basse. 
METROPOLIS
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METROPOLIS

Scénographie sur le film Métropolis.

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