Au coeur des plus froids mois d’hiver je me suis enfuie au Salvador, cueillir de la pointe de mon appareil photo les goutes de pluie que les maisons de là bas ont transformées en couleur éclatantes. 
Entre les fils électriques qui tissent le ciel, chacun est connecté à l’a utre. Aucune maison n’est fermée, pas même aux cloportes, et autres coucarachas qui se trainent sournoisement à vos pieds sous la douche, dans l’espoir de vous y espionner.
Nous sommes allées conquerir les plages issues de cartes postales peuplées, une fois la nuit tombée, de bernard l’hermite qui essayaient de nous grignoter les pieds. 
C'c’était le plus beau coucher de soleil du monde. Et le lever fut encore meilleur. La même impression que le premier homme a avoir posé le pied sur la lune, laissant mes traces se faire devorer et absorber par la mer jalouse de devoir partager le sable du petit matin. 
Ici, les portes ne sont jamais fermées, elles restent toujours entrouvertes, laissant la place
aux rêves qui s’infiltrent partout.
Même si l’océan a failli me noyer, même si le soleil a brulé chaque parcelle de ma peau, même si les crustacés me terrorisent, je rêve encore de pupu- serias, des voix des femmes et des enfants qui ri- ent, de l’odeur des arbres promenées par le vent à l’arrière des voitures. 
Le salvador et ses cristaux de couleurs éparpillés par tout, dans toutes les rues, dans chaque par- celle de nature forme une bulle monde qui a capturé une
partie de mon esprit a tout jamais.
El Salvador
Published:

El Salvador

Escape in salvador. Exploring for ever

Published:

Creative Fields