Série de portrait d'ami(e)s et d'inconnu(e)s, rencontré ici et là, au gré de mes vagabondages.
Series of portrait friends and unknowns, met on the road, according to my wanderings.
Philippe Fontaine
Sous ses faux airs d'enfant turbulent et d'homme simple, se cache un véritable génie de l'image. Un poète même de la photographie, devrais-je dire, mettant en scène avec beauté et élégance ses modèles et thématiques. La personnification même de l'expression «l’habit ne fait pas le moine»
Marc Landry
Je l'ai rencontré il y a presque un an, jouant de son violon sur un des quais de la station Lionnel-Groulx (Montréal), presque en boule, recroquevillé sur ça musique. Jouant les grands airs du répertoire classique et baroque, il ne prêtait pas attention aux gens qui ne lui en offraient pas plus.
Cyril
Cyril, ça fait presque trois mois que je le côtoie, toujours le mot pour rire, et récemment arrivé en terres québécoise, c'est un jeune homme au regard sur le monde très lucide, mais pas pour autant négatif. Monsieur « Pouet » en personne, avec son sourire, ces blagues, et une passion pour la photo qui ne peut que faire propager la joie.
Jacques
Je l'ai surnommé Jacques, car dans l'ivresse, et la joie d'avoir chanter des chansons de Brel toute une heure avec moi, il oublia de me céder ce détaille de son identité. Armé d'une canette de Foxe, de sa flûte et de son regard malin, cet homme joyeux est moins fou qu'il ne veut le laisser paraitre.
Le flutiste de Noël
Cette nuit, 2h45 du matin, dans le bus 161, un homme monte à bord, vient s'assoir en face de moi, et commence à me proposer de jouer un morceau de flûte (l'homme semble être un sans abris). «Ma sœur fait du violon, elle communique avec son violon, certains disent qu'elle est psychotique», intéressent. Il se met à jouer de sa flûte comme un possédé, enchainant les airs de noël. Puis après quelques kilomètre, finit par descendre du bus, en nous lançant un «joyeux noël». Sacré balade nocturne.
Molière
Molière, jeune et joyeux danseur montréalais d'origine haïtienne, que j'ai rencontré au hazard de mes balades en métro.
Jérémy
Difficile de décrire un messager, qui plus est un collègue de travail. Pas besoin d'hésiter avant de lui adresser la parole, il est loin d'être fermé et farouche comme certains autres confrères. Un chose est sûr, il se sent plus vivant sur son vélo que sur un siège.
